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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:29

Une élection ne suffit pas pour construire une majorité : elle peut se grignoter au fil des partielles. C'est le constat d'aujourd'hui, après deux législatives recommencées, pour des député-e-s représentant des Français de l'étranger.

Cette réforme, conçue par Sarkozy pour gagner des voix supplémentaires, s'était retournée contre lui : dans le grand mouvement de la campagne présidentielle, ces 11 députés avaient été en majorité gagnés par la gauche - qui n'aurait pas osé l'espérer.
Un an plus tard et avec deux invalidations par le Conseil constitutionnel, le Changement c'est maintenant n'est pas ressenti par tous et l'impatience a été exprimée par les rares électeurs qui ont voté. Ou simplement le sentiment de revanche de la droite.

On va donc revoir à l'Assemblée nationale le fameux sarkomaniaque Frédéric Lefebvre que les Français de l'Amérique du Nord (156 645 inscrits aux USA & Canada) avaient refusé en 2012. Mais ils étaient alors 13 441 soit 8.77 % des inscrits à  avoir voté pour lui le 17 juin 2012, avec 80.93 % d'abstention.   En juin 2013, avec 86 % d'abstention, on attend de savoir combien il aura obtenu de voix pour gagner le siège ; peut-être pas beaucoup plus...

Autre partielle, dans les Yvelines, pour le canton de Mantes-la-Jolie. Un siège de plus ou de moins pour l'UMP majoritaire au Conseil général, cela ne change pas grand chose à la poliitque du département. Sauf que...

Ce siège à renouveler est une imposture. L'élection qui va avoir lieu le 30 juin et le 7 juillet est tiotalement injustifiée - et les dates sont choisies comme un pied-de-nez aux électeurs, qui méritaient pourtant des vacances !
C'est Michel Vialay, maire de Mantes-la-Jolie, succédant à Pierre Bédier condamné pour corruption, qui l'avait remplacé comme élu du canton au Conseil général. Et dès qu'il a appris que son maître en avait fini avec son inéligibilité, Vialay a choisi tout seul comme un grand (un peu poussé quand même ?) de démissionner le 16 mai dernier.

Les électrices et électeurs, on le voit, n'inspirent aucun respect à l'UMP. Preuve supplémentaire : la démission de Vialay ne suffisait pas puisqu'il avait une suppléante ; elle a donc démissionné à son tour. Preuve finale que tout cela était bien préparé : la suppléante élue en 2009, c'était Mme Bédier (Pascale), bonne épouse de Pierre...

Aux électeurs de 2013 d'en déduire l'essentiel : ils ont le choix ! Justement on leur propose 6 candidatures : 4 hommes et deux femmes (+ leurs suppléant-e-s 4 femmes et 2 hommes, à l'inverse pour la parité). Ces candidat-e-s seront confirmés officiellement après validation par la Préfecture, demain 11 juin.

Notre proposition : une candidature devrait s'imposer ; celle de Rama Sall (PS), déjà bien connue. Et une femme conseillère générale de plus dans les Yvelines, ça ne ferait pas de mal. Elles sont actuellement 5 (cinq seulement) sur 39 !
Elle est une jeune socialiste, et la gauche n'a actuellement que 11 sièges.

L'élection de Rama Sall nous garantirait contre le risque de voir Pierre Bédier reprendre le fauteuil de président du conseil général : n'est-ce pas aussi l'intérêt de l'actuel président Schmitz lui-même ? Madame Pécresse, qui dirige l'UMP des Yvelines, pourrait même se réjouir peut-être de ne pas voir ce "cheval de retour" encombrant sur son territoire ?

Ce serait une vraie femme, face aux fantasmes de l'ancien président. Il a trop desservi notre département par son sens de la communication. Qu'on se rappelle seulement ses campagnes machistes :

PB-com-CG-78-2007-08.jpg

Élire Rama Sall, c'est élire une femme, avec toute sa tête bien faite et bien pleine :

  RS-MJS.jpg
Nous suivrons sa campagne, déjà très animée...
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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 07:58

À l'aube de ce premier dimanche printanier, l'information cherche à plaire : oui, tout ne va pas si mal, quand il y a enfin un rayon de soleil ! Les bulletins des chaînes d'info s'ouvrent sur le ciel bleu derrière la Tour Eiffel, ou avec les fruits et légumes de saison sur des marchés attrayants.
Ensuite il faut passer aux réalités - politiques ou non. D'abord l'alarme Wanted pour retrouver un évadé : qu'y pouvons-nous ? rien. La Garde des sceaux a fait son travail ; les professionnels de justice se font entendre - occasion de bilan d'une politique pénitentière sarkozyste qui laisse des traces.Faut-il que les médias transforment l'évasion en feuilleton haletant ?

La politique ensuite : un conseil national du PS était annoncé, avant même de commencer, comme "mouvementé" ; il y aurait une météo politique ? elle s'est vérifiée, avec l'irruption dans la salle de La Villette, d'un groupe d'ouvriers grévistes de PSA Aulnay. Le compte-rendu de l'épisode est un peu étrange, ce matin. Les medias étaient pourtant aux premières loges, puisque les sièges réservés à la presse étaient pleins : ils ont tout suivi en direct, avec deux événements pour le prix d'un ! Mais ce conseil national n'a pas eu les honneurs d'une info, ni un compte-rendu des débats, ni l'intervention du Premier ministre : tout juste a-t-on donné l'impression que J-Marc Ayrault était chassé par les syndicalistes...

PSA-CN-PS-13.4.13.jpg

L'interprétation pourrait être tout autre : dans une salle bien pleine, et uniquement de socialistes (sauf la presse), comment les journalistes ont-ils pu percevoir que seule "la gauche du PS" a applaudi les manifestants ? Sur quels fronts ont-ils pu lire "gauche" ? Applaudir était la seule possibilité de manifester sa sympathie pour un mouvement qui reflète si bien (malheuresuement) notre vie sociale et économique, et les militants PS ne s'en sont pas privés : passé la première minute de surprise, la présidente de séance Colombe Brossel conseillant seulement "restez à vos places", c'est devant une salle attentive que Jean-Pierre Mercier (CGT) a exposé la situation des ouvriers de PSA Aulnay, et demandé une médiation avec la direction des actionnaires Peugeot. Puis ils sont repartis - et les journalistes aussi...

Pendant ce temps, il y avait bien pire, pour la démocratie. À l'occasion d'un colloque organisé à Nantes par Le Nouvel obs, l'extrême droite opposée au "mariage pour tous" s'en est prise à sa bête noire, la journaliste Caroline Fourest qui informe sur ces mouvements, et qui venait participer à une table ronde. Il lui a fallu, une fois de plus, la protection de la police. Et des rumeurs mensongères sur twitter dénonçaient une agression, ou bien on parlait de guerre civile (Boutin) !
Décidément dépités de ne pouvoir gagner démocratiquement contre un projet de loi, des groupes intégristes et réactionnaires sont prêts à tout contre le fonctionnerment de la République... On souhaite bien du plaisir à Jean-Luc Mélenchon, si sa manifestation du 5 mai est rejointe par des adversaires d'extrême-droite !

On peut craindre que ces groupuscules, qui se veulent plus gros que leur légitimité, ne finissent par pousser trop loin le bouchon - aidés par une revue de presse de droite minant le pouvoir de la majorité.

Mais n'oublions pas, ici en Yvelines,  que ces barjots sont activement soutenus par notre député Poisson, son ancienne employeuse Boutin, et Béatrice Bourges, maire-adjointe de Versailles.

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 15:08

Fin du long combat du cinéma culturel essayant de tenir bon dans nos villes : le projet de multiplexe (dans Pariwest à Maurepas) vient d'être rejeté par la CNAC - Commission nationale d'aménagement commercial.

Véritable serpent de maire depuis la fin du XXe siècle, c'est une succession de projets, sous des couleurs différentes, avec des promoteurs différents, qui ont été avancés : malgré toute vraisemblance de viabilité, des ensembles de 19, 12, 8 salles dans une zone d'activités, allaient faire concurrence aux petits cinémas de nos villes.

Ce conflit d'intérêts avait connu un pic il y a deux ans, tandis que les habitants manifestaient leur soutien au Ciné 7 d'Élancourt. Plusieurs articles ici ont suivi l'évolution du dossier, permettant de connaître les différents arguments. Le dernier rejet en commission départementale avait provoqué un nouveau parcours administratif.
Il s'est clos ce vendredi 29 mars à Paris, avec le rejet du recours présenté par le promoteur du multiplexe, et malgré le soutien actif du maire de la ville et de son premier adjoint. La CASQY ne pouvait que plaider l'excès de concurrence, nuisible aux petites salles alentour, qui préservent la culture dans nos quartiers.

Si le multiplexe au cœur de SQY bénéficie de la présence de 400 000 habitants et de personnels des entreprises, celui de Plaisir peine à trouver une clientèle suffisante ; et un troisième à Maurepas n'aurait fait qu'aggraver les dégâts.

Cette décision est une bonne nouvelle alors que Ciné 7 est sur le point de rouvrir après rénovation et modernisation :

Cine7-TLN-27.3.13.jpgMardi 3 avril, 3 salles sont prêtes à accueillir les amateurs de cinéma : programmes de qualité, prix accessibles, conditions techniques en pointe, les investissements soutenus par les collectivités locales (CASQY et même... Maurepas) vont redonner vie au quartier des Sept-Mares d'Élancourt et à ses commerces voisins, qui en avaient bien besoin.

Rendez-vous aux premières séances !

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:31

On en parle peu. Il est vrai que l'actualité est riche en ce moment.
Mais le sport féminin est souvent caché par le moindre coup de tête ou de pédale des vedettes viriles et pipol.

Ce 16 mars 2013, on espère que le verglas aura disparu pour permettre aux supporteur-e-s d'affluer au Trocadero : c'est là que se rassemblent les équipages qui vont s'élancer dans le Rallye des Gazelles 2013. C'est là qu'on pourra découvrir la particularité de ce rallye automobile : que des femmes !

Bien sûr on parle plus souvent du Paris-Dakar que du Rallye Aïcha des Gazelles : et de moins en moins en bien, d'autant plus qu'il ne part plus de Paris et n'arrive plus à Dakar... On n'y compte plus les morts, les accidents ; cet à tout-va automobile a pourtant encore l'écho bienveillant de la TV publique et de Gérard Holtz, son chantre addict. C'est devenu l'entreprise commerciale d'un groupe de presse qui patronne aussi le Tour de France - bref, on ne parle plus des pompes à eau bienfaitrices du Sahel, quand un ancien maire de Maurepas avait prétendu financer une équipe (tout de même autour de 60 000 € avec une drôle de tombola grâce aux enfants manipulés, mais surtout à nos impôts).

Le rallye-raid des Gazelles, bien sûr n'est pas une entreprise destinée à économiser le carburant, et le patronage du roi du Maroc peut surprendre. Mais cet hommage rendu à un souverain est depuis 4 ans une forme d'encouragement à l'initiative qu'il avait prise d'un nouveau code de la famille incluant le droit de vote des femmes. C'est une course d'orientation dans le sud du Maroc - du 20 au 28 mars, jusqu'à Essaouira, sans moyens techniques écrasants, sans le vertige de la vitesse, et avec contrôle du CO2.
Bien plus, les sponsors prennent aussi des engagements humanitaires en soutenant ces équipages féminins.

Evelyne-Colomer-Buhl.jpg

Notre amie gazelle Évelyne tient le défi du rallye pour la 5e fois, et forme avec Hélène l'équipage 126 Caps Vrais, dans la catégorie 4x4-camion. Nous pourrons suivre les 6 étapes sur leur site, jusqu'au 31 mars. Souhaitons leur bonne chance, sous l'égide symbolique de Saint-Ex et Latécoère !

Demain elle a donné rendez-vous à tous ses ami-e-s : il pourrait y avoir quelques Maurepasien-ne-s ?

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 10:06

À la veille du 8 mars, la télé câblée de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines fêtait la Journée des femmes. Deux associations étaient représentées sur le plateau : pour les droits des femmes (CIDFF) et en particulier la parité en politique (Elles aussi). Quelques reportages présentaient d'autres associations, mais aussi le rôle économique de femmes cheffes d'entreprise. Le tout sous l'autorité compétente et souriante de la rédactrice en chef de TVfil78 :


 

Il faut compter avec la politique volontaire de la ministre Najat Vallaud-Belkacem, qui a lancé le même soir à La Villette - au côté du président Hollande - son programme d'action du "8 mars c'est toute l'année". Tandis que continue le programme législatif dans la perspective des élections qui suivent.
Espérons donc que 2013-2014 va faire progresser plus vite les droits des femmes dans tous les domaines, donc l'égalité réelle, et en bref la démocratie.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 15:31

À une époque ou le mot guerres se conjugue au quotidien de l'actualité, nous savons que la Guerre est aussi dans notre Histoire, autant que dans notre passé personnel, et nous marque pour la vie.

Dimanche soir, après les grandes vagues du Vendée Globe et de la manif de Pris, un événement majeur est passé (tardif) inaperçu à la télé. C'était le premier volet d'un magnifique documentaire sur le Liban (France 5, 22h05).
Dans Télé-Obs (pages 6 à 9), le grand reporter-éditoraliste-philosophe Jean-Claude Guillebaud - une référence ! - évoque ce film en 3 parties : "un documentaire hors du commun. Il fera date."  Lui-même a "couvert"  cette guerre de 15 ans, achevée en 1990 mais dans un pays toujours fragile.
Il évoque "la sauvagerie spécifique", "l'horreur du passage à l'acte", des atrocités qui ont marqué cette génération de reporters, alors que dans notre occident si proche les babyboomers jouissaient d'une paix d'avant crise.

Notre région, autour et au sein de la Ville nouvelle, ne fut pourtant pas à l'écart de ces horreurs. On était encore dans la période de silence où une génération de pères de famille taiseux gardaient  - on le sait  désormais - leurs lourds secrets des "opérations" d'Algérie. Les maisons qu'ils venaient habiter étaient construites par des immigrés Portugais eux-mêmes marqués par l'Angola et le Mozambique.
Concernant le Liban, nous avons tous connu des amis venus s'installer près de nous pour fuir (au moins provisoirement) la guerre dans leur pays, mettre leurs enfants à l'abri.
Enfin, dans le grand mouvement qui a peuplé SQY, le hasard a attiré de nouveaux habitants venus de toutes les régions de France, et toutes sortes de professionnels - donc des journalistes aussi.  À cette époque, les correspondants permanents à Beyrouth étaient deux Jean-Claude :  de la Tremblaye (France 2), et  Perpère (tf1). Tous deux habitant Maurepas - ou plutôt leus familles quand ils étaient là-bas. Cette génération est maintenant arrivée à la retraite.

Voyons maintenant la suite. En 1983 à Maurepas, le PSU présentait (au côté de Candido Galbiati), le plus jeune candidat de la liste Mougeot. Bataille électorale perdue, où la gauche se retrouva dans l'opposition au maire RPR J.-L. Levet. (Le maire actuel qui était adjoint depuis 1977 put reprendre la main en 1989).

Ce jeune, alors encore étudiant, n'a pas changé depuis ses 20 ans : il n'y a plus de PSU, mais Frédéric Laffont est resté le même, avec un idéal comme on n'en voit plus beaucoup. Dès l'été 83, il se lançait dans un tour du monde pour France 2, comme apprenti-journaliste - ce qui sera le début d'une magnifique carrière. Quatre ans plus tard seulement, il était couronné du Prix Albert-Londres (comme Christophe de Ponfilly auquel il s'associa, pour le meilleur de l'audio-visuel). Ses documentaires sont régulièrement salués par les critiques.

Frédéric est resté un symbole de ce qu'a perdu l'image de Maurepas (la ville de sa jeunesse, qui l'a sans doute oublié) : jeunesse, ambition, idéal, rigueur, exigence.
Le mot de documentariste réduit le profil de celui qui à 50 ans maîtrise toujours avec intelligence sa caméra, son micro, pour en faire - pas seulement le rappel de l'Histoire - des outils de réflexion, de philosophie.

On peut revoir Liban, des guerres et des hommes sur pluzz.fr Ne pas manquer non plus la suite, les 9 et 16 février - toujours tard, hélas, sur France 5.De belles soirées, riches, en perspective

 

à ne pas manquer non plus

un téléfilm sur France 3, mercredi à 20h45 : Un crime d'État. voilà une vilaine affaire, jamais élucidée, la mort du ministre Robert Boulin qui s'était déroulée dans les Yvelines !

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 11:51

Il est encore temps de monter dans le train, le RER, ou en voiture pleine de copains :

le rendez-vous n'est qu'à 14 h à Denfert-Rochereau !

mariage-logo-1.13.jpg

Après les grands froids de ces dernières semaines, le ciel est favorable aux partisans de l'égalité. C'est juste, entre deux rayons de soleil, un risque d'averses : il suffira de bons impers ou cirés sur des vêtements chauds, avec bottines, gants et bonnets. Car il faudra rester en forme pour d'autres débats en faveur du projet de loi "le mariage pour tous-te-s", le mariage (civil) entre personnes de même sexe.

Le but n'est pas d'abord de faire nombre, car nous ne sommes pas en guerre : les chiffres très incertains qu'on a pu entendre au lendemain du 13 janvier sont encore un élément de propagande sans intérêt. Ils sont aussi le fruit d'un battage médiatique désespéré, soutenu par les télés "d'information" continue ; mais l'essentiel n'est pas là : seulement montrer que les 63 % de Français existent, qui soutiennent ce projet.
Face aux RRR (religieux, ringards, réacs) souvent d'âge vénérable comme les commandos anti-IVG, c'est même 86 % des jeunes de 18 à 24 ans qui attendent le vote de ce projet - c'est-à-dire une partie importante des générations qui sont notre avenir. Tou-te-s ne sont pas homosexuels, tou-te-s n'ont même pas forcément l'intention d'en profiter, mais c'est la tolérance qu'ils expriment, la volonté de partager les mêmes droits et libertés. Nous connaissons tous des familles recomposées, de tous les genres, qui montrent la diversité déjà actuelle des modes de vie : la Loi doit simplement les reconnaître, donner un vrai statut à tous les enfants.

En campagne contre Christine Boutin pour la législative de 1993, la socialiste Anne-Andrée Beaugendre rétorquait sur le thème de LA Famille brandi par son adversaire : "Mais regardez ce qui se passe dans les familles : c'est malheureusement là que des enfants vivent les pires horreurs !". L'actualité quotidienne des faits divers, des tribunaux, des statistiques en donne encore toujours la preuve, quand le papa tue la maman et les enfants avant d'en finir avec la vie, quand papa et maman torturent leurs petits... (Il est facile de démontrer que deux papas ou deux mamans qui veulent une vraie adoption, aimante, ne feront jamais pire.)

Pourtant notre ancienne députée, ancienne ministre (qui n'a pas assuré de logements à toutes les familles), n'a pas baissé la garde. En retraite de la politique, elle ne quitte jamais le devant de la scène (mais les coulisses non plus) quand il s'agit de rallier tous ses vieux réseaux, que ses manœuvres ont pu financer. (À force de capter toutes les caméras et micros, elle est même allée à la bourde ! il ne faut pas abuser des "minutes vieilles"...)

Celui qui a repris son siège à l'Assemblée nationale, après un court entr'acte de gauche, est ssez discret dans la Xe circonscription des Yvelines. Mais notre député Jean-Frédéric Poisson, UMP et vice-président du Parti chrétien-démocrate, n'a pas qu'une solide pratique des rôles de suppléant et de second : toute sa carrière prouve qu'il a le même catéchisme que sa présidente. Il suffit de lire le blog d'un jeune UMP maurepasien, Grégory Garestier, qui a soutenu la campagne du candidat Poisson, et a fait le bilan de l'élu après 5 mois à l'Assemblée nationale.

Ce bilan d'il y a un mois rappelle les fonctions (nombreuses) de notre député.
On y trouve entre autres que, alors que Mme Boutin était membre du Conseil de la Famille au Vatican, M. Poisson est vice-président du groupe d'amitié France-Saint-SIège (à l'Assemblée). Mais aussi "Membre fondateur de l’Entente parlementaire pour la Famille, qui rassemble les parlementaires opposés au projet de loi sur le mariage homosexuel" : c'est clair ! il ne perçoit pas que la Commission des lois organise le débat... et a cette semaine "marché" sur l'Élysée. On avait d'ailleurs vu "notre" élu au premier rang le 13 janvier. Ses mandats cumulés n'entravent pas sa volonté.
Toute son activité est concentrée sur ce thème, mais il a aussi dénoncé le pass-contraception, et demandé la démission de Vincent Peillon, lui qui est issu et est professeur de l'enseignement "libre" catholique...

Il n'est donc pas vain que les Yvelinois-es de notre secteur aillent exprimer leur soutien à une loi qui ne prive personne. On souhaite que Mme Boutin et M. Poisson voient, cet après-midi, les banderoles politiques et associatives de notre département, qui ne veut pas se faire confisquer par de "bonnes âmes" oublieuses de la laïcité.

Et le débat continue ; il y a aura d'autre projet, d'ordre bio-éthique.Et les consciences seront respectées.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 12:31

Dans la série des cérémonies de vœux municipaux, c'est au Scarabée que le conseil municipal de La Verrière permettait au nouveau maire de présenter sa nouvelle équipe.
Après 29 ans des vœux de Pierre Sellincourt, c'est Alain Hajjaj qui se pliait à l'exercice traditionnel. Sans effort apparemment, car il semblait bien réjoui d'accueillir tous les amis de sa ville.

Première ouverture, d'actualité, par un dialogue téléphonique avec le Mali : un maire ami, ancien Vérierrois, a pu entendre les applaudissements en direct, exprimant le soutien de toute la salle.
Après le bilan de rigueur - mais bilan associé puisque M. Hajjaj n'a pas un an d'expérience - des jeunes ont été mis à l'honneur : le nouveau Gonseil municipal des jeunes composé de 21 filles et garçons, mais aussi une toute jeune slameuse se risquant à une première en public :

Elle a reçu les encouragements d'un public "de qualité", puisque l'invitation à cette cérémonie avait eu un grand succès : aux Verriérois militant-e-s s'étaient jointes de nombreuses personnalités amies. On pouvait voir autour d'Alain Hajjaj, et rencontrer ensuite :
voeux-LaV-18.1.13.jpg

(entre autres) Pour l'administration de l'État, le Préfet et le Sous-préfet.
Du monde politique : un ministre, Benoît Hamon, la sénatrice Catherine Tasca, le président de la CASQY Robert Cadalbert, le Conseiller général Ismaïla Wane, des élu-e-s voisin-e-s : Nathalie Duchêne, Sylvie Weill (Maurepas), etc. Sans oublier bien sûr Pierre Sellincourt, toujours vice-président de la CASQY, ainsi que le fidèle Bernard Hugo ancien sénateur et longtemps maire de Trappes.
Mais aussi Sandrine Grandgambe, conseillère régionale et nouvelle Première fédérale du PS. Bref, la Gauche...

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 21:50

Le mois de janvier est chaque année l'occasion pour les maires de présenter leurs vœux de bonne année, et les quelque 22 jours ouvrables ne suffisent évidemment pas à cette organisation sans doublons, pour les 262 communes du département...
C'est aussi une occasion de faire connaître et rencontrer les divers-es élu-e-s aux différents niveaux d'élections. À ceux qui ronchonnent que la dépense serait inconvenante par temps de crise, on peut faire remarquer que la convivialité peut rester modeste, et que les intercommunalités permettent de faire des regroupements plus économes.

Un aperçu pour ceux qui n'ont pas (encore) le câble : le nouveau site de TVfil78 évoque les vœux à Magny-les-Hameaux, qui permettent de faire mieux connaître le nouveau maire, à qui Jacques Lollioz vient de céder sa place.
Mais on trouve aussi les vœux de la CASQY, qui regroupe 7 communes, de droite comme de gauche :

 

L'exercice de ce discours annuel permet généralement de rappeler un bilan (heureux) des actions de l'année écoulée, et de découvrir les projets pour 2013.
Dans la liste des projets-souhaits, qui semblent actés, c'est un plaisir d'entendre une ouverture aux voisins.
AInsi a-t-on appris que Saint-Quentin-en-Yvelines allait approfondir ses relations avec les communes qui avaient demandé (au Préfet) à entrer dans la Communauté d'agglomération : au premier rang Maurepas et Coignières (actuellement condamnées à un mini-communauté de communes à deux), qui avaient été pionnières de la Ville Nouvelle jusqu'en 1983.
Le schéma départemental d'intercommunalité devait se concrétiser à la fin de 2013.
Voilà une ouverture dont bien des Maurepasien-ne-s se réjouiront.

 

 

C'est sans doute dans cette volonté de rapprochement que l'on trouve aussi deux projets importants :
- le doublement (enfin) du pont Guy-Schuler, qui relie les deux rives de la RN 10 en direction de la gare de La Verrière ;
- le prolongement du RER C jusqu'à Coignières.

Ainsi sont mises en relief les plus grosses difficultés pour sortir de Maurepas : les transports (bouchons, parkings surchargés à La Verrière) et voilà une perspective de solution.

Tout cela, les Maurepasiens ne pouvaient le savoir. Ils sont venus très nombreux à la salle des fêtes, invités par le Maire et les élu-e-s municipaux, le vendredi précédent, sans aucun autre élu officiellement invité pour leur faire honneur ; il est vrai qu'on ne peut inviter ses voisins quand toute occasion a été bonne pour les critiquer... Voilà donc une petite communauté qui se referme autour de son clocher, ou plutôt sa mairie, pour faire "un îlot protégé". Encore faut-il s'en donner les moyens... et est-ce la volonté des habitants, de rester un îlot ?

Bien sûr le discours exprime, sincèrement sans doute, une solidarité envers les populations, les familles qui subissent le plus la crise. Et la politique de logement et d'action sociale peut être appréciée à ce titre. Mais une commune ne peut vivre sans être solidaire aussi de son environnement.
Le bilan qu'a tiré M. Georges Mougeot de l'année passée ressemble à une sorte de déni de la réalité : on espère que le "nous" qui incarne toutes les réussites municipales est un nous collectif et non de majesté. Mais ce nous semble être une posture pour juger les grandes politques du monde, et semble s'opposer à l'ensemble de ceux qui nuisent à Maurepas. L'an dernier les "vœux" ciblaient un groupe d'opposition de gauche, et le conseiller général PS Ismaïla Wane ; cette année les flêches étaient destinés généralement aux vilain-e-s "encarté-e-s" socialistes...

Après une victoire présidentielle en 2012, avec François Hollande (qu'il avait paru soutenir plus ou moins), voilà le côté plus divers que gauche qui reparaît. Le parti socialiste, quitté depuis environ 10 ans, est incarné par des personnalités que le Maire ne peut supporter : ainsi menace-t-il de ne plus soutenir le Président du Conseil régional (qui ne lui répond pas pour le Lycée), faisant mine d'ignorer qu'un élu régional, Didier Fischer, suit activement le dossier.

Socialistes aussi, les sénateur et sénatrice qu'il vise (?) pour leur rôle supposé dans les décisions d'intercommunalité.
Encore socialiste, le Ministre Vincent Peillon, "brouillon", prétendûment coupable d'une réforme imposée à notre ville : mais le Maire n'a pas dû consulter les conditions de cette réforme des rythmes scolaires, avec l'annonce expresse d'une aide aux communes ?
Toujours socialiste, l'administration de l'État ? curieusement, notre observateur de la vie politique semble éprouver la nostalgie gaullienne d'avant les lois Defferre.

Enfin, socialistes aussi, les élus majoritaires de la CASQY, que M. Mougeot ne paraît pas rencontrer quand il prétend les rejoindre dans la même intercommunalité...

On dirait qu'il faudra plus que le doublement d'un pont, pour relier au monde la diversité de la Gauche à Maurepas ! Surtout quand la richesse de cette diversité déborde sur l'UDI, à droite...

Bonne année politique à tous !

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 09:21

Le site France-TV info propose au choix des internautes quelques déclarations émises par des politiques, pour qu'on y choisisse les plus "marquantes". Parmi quelques phrases, ou dérisoires, ou détournées de leur sens, on trouve évidemment la fameuse anaphore du candidat Hollande, face à son compétiteur médusé :

 

Bien sûr, ces affirmations fortes seront récupérées à chaque occasion où des opposants pourraient y trouver de l'actualté ; mais tous les esprits en ont été marqués ce soir-là, tant elles ont exprimé la volonté du futur Président de la République.
Et, le connaissant, on peut aussi y trouver des engagements, une sincérité, en dépit des aléas de la vie politique pendant tout un mandat.

Bonne année 2013, dont tout le monde sait qu'elle sera diffificle, avec une inversion de la pente d'un chômage durable, la création d'emplois, la lutte contre la pauvreté, la précarité, et un meilleur logement (condition de la dignité) pour tous et toutes.

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