Ségolène Royal n'a pas attendu le débat de ce soir. Comme elle sait toujours anticiper, elle ne dépendait pas des déclarations de l'un ou de l'autre des candidats du second tour.
Bien sûr elle a écouté les militant-e-s qui ont soutenu sa candidature pendant cette belle campagne. Hier soir par exemple, venus de la région, nous entourions Dominique Bertinotti à Paris et avons pu nous exprimer.

Cet après-midi, elle lance donc cet appel :

La France va se trouver en mai 2012 à un moment décisif de son histoire. Nous n’avons pas le droit à gauche de manquer ce rendez-vous avec les Français qui nous attendent, efficaces et unis, à leur service.

J’ai décidé de prendre mes responsabilités pour aider le plus efficacement possible à la victoire de la gauche.

Chacun des deux candidats a sollicité mon soutien dans un esprit de respect que je tiens à saluer et qui est le signe du rassemblement que nous ferons dimanche soir.

J’ai depuis toujours mis mon action politique au service de l’intérêt général, de la justice sociale et de l’amélioration de la vie quotidienne des hommes et des femmes qui attendent une vie meilleure, pour eux et pour leurs enfants.

C’est animée de cette hauteur de vue que j’apporte aujourd’hui tout mon soutien à François Hollande pour trois raisons :

 1/ Il est arrivé en tête du premier tour, et il est légitime d’amplifier cette avance donnée par les électeurs.

 2/ Les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat comme l’a dit François Hollande hier soir : la réforme bancaire, que je défends depuis 2008 et sur laquelle aujourd’hui tous les socialistes sont rassemblés ; la lutte contre les licenciements boursiers ; la moralisation politique avec le non-cumul des mandats adopté sans délai ; la mutation écologique de l’économie.

 3/ Nous devons donner un élan à notre candidat avec une nette avance qui ne laissera aucune prise à la droite.

C’est pourquoi je lance un appel à toutes celles et ceux qui veulent, dans la justice et l’efficacité, le changement d’un système à bout de souffle où la loi de l’argent décide de tout.

Venez voter massivement dimanche prochain pour donner force et légitimité à notre candidat François Hollande.

Nous avons le devoir de rassembler les forces citoyennes et d’inventer un nouvel avenir dans lequel les valeurs humaines l’emporteront sur le cynisme du système financier.

Je fais confiance à François Hollande pour y parvenir en unissant les Français.

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Bien sûr, vous entendez partout que les sondages l'ont pratiquement éliminée : Ségolène Royal serait 3e - et pourquoi pas bientôt 4e, 5e ? - derrière deux "favoris".

On voit plutôt que le "poison" des sondages intoxique les médias qui ont oublié ce qu'est le journalisme : la recherche de l'information, et l'explication des faits.Ces prétendus spécialistes refusent même maintenant de donner les "marges d'erreur" qui faussent leurs chiffres (c'est pourtant dans la loi). Il ne reste donc qu'à les faire mentir, avec nos votes..

Dans une campagne électorale qui semble bien intéresser les citoyens, les journalistes pourraient donc suivre les candidats en campagne, regarder leurs programmes, voir déjà eux-mêmes ce qui distinguent ces personnalités, pour l'expliquer à leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs.

Ce soir même, après un débat où chacun-e devait présenter ses idées sur des thèmes limités, on n'a entendu que des "animateurs" soucieux de leur chronomètre !

Passons sur le fait que les femmes journalistes ont de moins en moins de place sur les chaînes : rien que des hommes ce soir, pour représenter cinq médias... C'est donc leur côté sportif qui semble l'avoir emporté chez certains, de sorte qu'ils félicitaient les candidat-e-s qui avaient encore du temps (faute d'avoir grand chose à dire ?) et bousculaient les autres (qui avaient de vraies réponses précises à développer).

En conclusion de ce 3e et dernier débat, on pourrait juste regretter que la série n'ait pas commencé plus tôt, pour permettre aux électeurs de rechercher d'autres informations, de visiter les sites des candidats, d'en savoir plus sur leurs programmes. Car ce que disent les socialistes et le radical de gauche vaut mieux que les listes de personnalités qui les soutiennent - comme si seules les personnalités avaient de l'influence.

Le plus important maintenant est de continuer à faire savoir que le premier tour des Primaires citoyennes a lieu dimanche :
chacune, chacun est invité-e à venir voter, et permettra de désigner celui qui rencontrera Sarkozy en 2012.

DAME et les militants qui soutiennent Ségolène Royal dans les Yvelines - sans être forcément dans un parti politique - sont allés à votre rencontre ce week-end. À Trappes, à Maurepas dans plusieurs quartiers samedi après-midi,  vous avez pu dire spontanément que vous connaissiez Ségolène et que vous lui faisiez confiance. Et cette confiance nous honore tous, car vous nous avez aussi confié vos difficultés de vie, et vos espoirs d'un vrai changement.

La candidate Mme Royal a l'habitude de ces rencontres, à travers toute la France. Venue trois fois déjà depuis l'été dans les Yvelines, elle revient cette semaine dans un des quartiers où elle a été déjà reçue avec tant d'enthousiasme : profitant de son passage à Paris pour le débat télévisé, puis au Bataclan à 19 heures ce jeudi, elle nous propose un nouveau rendez-vous

à Mantes-la-Jolie au Val-Fourré - vers 15h30 :

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Aujourd'hui, c'est Charles FITERMAN, ministre du gouvernement Mauroy en 1981, qui rappelle son soutien fidèle à Ségolène Royal, et ses bonnes raisons d'espérer la voir candidate de la gauche en 2012 :

L'aggravation de la crise et des conséquences de la politique antipopulaire de Nicolas Sarkozy, le spectacle lamentable offert par les turpitudes des affairistes en tout genre qui peuplent les allées du pouvoir, portent à choisir Ségolène Royal comme porte-drapeau des forces du changement.

Parce qu'elle avance des propositions justes, fortes et claires de réforme du système bancaire et de la fiscalité, sans la réalisation desquelles aucune promesse sociale ne pourra être tenue.

Parce qu'elle propose d'agir au plan national, européen et aussi mondial dans une démarche ouverte et constructive, et non par des replis illusoires coûteux et non conformes à la vocation de la gauche.

Parce que c'est une femme de caractère, volontaire et combative qui a su tirer leçon de son expérience, et qui a prouvé sa compétence et son intégrité - non dans le seul discours, mais par des actes dans sa Région et dans les diverses responsabilités qu'elle a déjà assumées.

Il faut gagner et ensuite réussir, car le devoir est double. On n'y parviendra pas dans le flou des propos, les promesses creuses et la recherche d'un consensus mou, mais par le courage, l'inventivité et la détermination à faire avancer des solutions concrètes et neuves et à susciter ainsi l'élan et la confiance du pays.

Ségolène Royal est la mieux placée pour y parvenir.

Charles Fiterman, ancien Ministre

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Le Parti socialiste des Yvelines a de quoi se réjouir ce dimanche soir : il a doublé le nombre de ses sénateurs, et donc aussi de ses parlementaires (avec 0 député sur 12). Notre département contribuera ainsi à faire basculer le Sénat vers une nouvelle majorité de gauche.

Les deux premiers candidats de la liste de Gauche sont donc élus :

- Catherine TASCA, sénatrice sortante, vice-présidente du Sénat, est réélue pour un second mandat,

- Philippe ESNOL, conseiller général et maire de Conflans-Sainte-Honorine, accède pour la première fois  à un mandat parlementaire.

Et - comme il s'y était engagé en proposant sa candidature aux militants socialistes qui l'ont désigné, on devrait voir un mouvement de parité parmi les élus locaux.

Pour que ce nouveau mandat ne vienne pas en cumul, il quittera à la fois sa mairie et le Conseil général.
Avec de bonnes chances d'être remplacé par des femmes !

Ce sera un événement à l'assemblée départementale, quand sa remplaçante Fanny ERVERA deviendra la 5ème conseillèrE généralE (sur 39) !

Si nous jetons un coup d'œil à droite, le renouvellement ne se fait pas dans la transparence... Bien sûr, malgré la multiplicité des listes de droite, l'UMP est arrivée à obtenir 4 sièges, comme en 2004.

- deux sénatrices qui en remplacent tout de même deux autres, dans des circonstances spéciales. Deuxième de la liste, Sophie PRIMAS a choisi de quitter son siège à l'Assemblée, où elle venait d'arriver, et donc aussi de laisser ses électeurs sans député jusqu'aux législatives de 2012 ! Dans la même situation de remplaçante, Roselle CROS centriste, n'a pas obtenu de reprendre le fauteuil de Nicolas About, dont la manœuvre de Larcher l'avait fait hériter il y a peu.

Deuxième femme gagnante de cette liste UMP, Marie-Annick DUCHÊNE est maire-adjointe de Versailles. On lui souhaite un meilleur sort qu'aux quatre sénatrices UMP yvelinoises depuis 2004 : toutes débarquées le temps d'un mandat !...  Les hommes savent mieux s'incruster dans le paysage :

- deux sénateurs ré-ré-élus : Gérard LARCHER, Rambolitain, maire et président sortant (et potentiellement sorti...), et Alain GOURNAC, déjà sénateur depuis 16 ans, maire du Pecq depuis 20 ans, gaulliste au paraphe avantageux...).

Ouf ! espérons que la nouvelle majorité du Sénat nous assurera une gouvernance moins tortueuse, pour préparer le vrai changement de mai 2012.

Et dans moins d'une semaine, nous saurons qui est élu pour présider ce Séant de gauche.

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