La révolution démocratique, nous l'avons vue, est dans l'imagination : voilà qu'elle permet aux femmes d'arriver plus nombreuses dans les Conseils départementaux. Les Conseils généraux ont fait leur temps, où nous avons vu si peu d'élues : 15 % une honte pour la France, un pourcentage qui ne pouvait augmenter avec ce vote de notables, coupés du monde de tous les jours.
Les Yvelines nous ont habitués à ces hommes de pouvoir, qui en imposaient par leur présence dans les inaugurations, pour couper solennellement des rubans dérisoires... Regroupés entre eux dans l'exécutif du Conseil (la Commission permanente), ils étaient un président et 10 vice-présidents, tous mâles !
Quelques femmes conseillères, souvent candidates choisies dans l'entourage des hommes politiques ; celles qui mènent une vie ordinaire, entre travail et famille, n'arrivaient pas à se faire élire. C'est pourtant le monde qu'elles représentent qui subit le plus les inégalités de ce département : pas assez de logements, trop chers, frein aux aides sociales que la droite des Yvelines (4e département de France en richesses) ne juge pas nécessaires.
Inutile de décrire ici le fossé entre les grandes fortunes qui y résident, et les zones d'emplois sinistrés. Le Conseil général ne juge pas utile d'y porter remède : il suffit d'écouter son vice-président VandeWalle dans le débat entre candidats du canton de Maurepas. Tout est dit, sur un ton versaillais, bien "convenable". Leur grand jeu dans le bilan de ces dernières années, a été de faire tourner le siège du président, fauteuil passé de Pierre Bédier (condamné) à Alain Schmitz, qui le lui a rendu en espérant devenir sénateur...
En face, un élu d'opposition socialiste, sortant avec un bilan de 7 ans - ce qui lui permet de faire un constat : c'est un groupe de gauche, face à la majorité, qui a poussé à quelques changements. Et, encore jeune, Ismaïla Wane, sait bien maintenant ce que pourraient faire des élus de gauche. On peut espérer qu'il sera réélu pour continuer au moins un mandat supplémentaire.
Il aura un atout de plus : la découverte qu'il a faite seul de son canton, dans son département, cette découverte sera plus efficacement prolongée par une action. Désormais le canton de Maurepas aura deux élu-e-s : une et un ; de quoi connaître à deux la population et le terrain, de quoi réfléchir à deux aux solutions, de quoi peser à deux dans le débat face à la droite. L'expérience municipale et communautaire de Christine Mercier à Magny-les-Hameaux (dans la CASQY) en fait la candidate idéale.
Dans cette video, le débat politique est intéressant. Mais nous découvrons aussi la réalité de ce qui sert d'épouvantail dans les médias : la candidate du Front national dans notre canton. À faire découvrir autour de soi : ça vaut la peine !
Alors, la vraie révolution démocratique que le gouvernement PS a apportée, donnons à la gauche les élu-e-s qui sauront la faire vivre au quotidien : élisons deux socialistes pour le canton de Maurepas
Ce premier débat est une entrée en matière, et la campagne ne fait que commencer. Posez vos questions, interpelez, pour pouvoir voter !