Deux conférences sans beaucoup de débat, faute de temps : c'était, sur le thème "Condition féminine" (titre d'un autre âge), une soirée organisée par la Mairie de Maurepas / service Culture.
Il faudrait souvent des rappels historiques comme celui qu'a dû faire en résumé une universitaire, chargée d'enseignement sur le "genre". Le public, rare et pas assez masculin, a découvert ce qui devrait être dans nos têtes à tous : de quoi motiver enfin tout un pays démocratique, pour qu'il arrive enfin à l'égalité réelle.
Nous avons pu entendre Mme Yannick Ripa, professeure à l’Université de Paris VIII, auteure des Femmes actrices de l’histoire, de 1789 à nos jours (Armand Colin) ; bien qu'annoncée sur le Maurepas-Actualités (bien sûr vous l'avez vu, à côté d'une belle poire au chocolat !) la soirée n'a pas été favorisée par la météo.
l'écran et la tribune (M. Miclot, maire-adjoint, Mme Paoli-Texier, Mme Ripa)
Et Mme Chantal Paoli-Texier, présidente de l’association AJC contre la violence morale, a donné les chiffres catastrophiques de la violence envers les femmes ; et tout aussi catastrophique, la litanie des textes, lois, circulaires, campagnes coûteuses... incohérentes et sans effet. Comme depuis quelques années, toutes les promesses de politique d'égalité entre les femmes et les hommes. Faute d'un véritable ministère, de volonté politique. Au fait, l'échéance promise en 2007 par le Président élu est en train de se proiler : le 31 décembre approche, et les femmes deraient avoir des salaires égaux. Que la première qui est augmentée se signale ici !
Pour mémoire, Ségolène Royal s'était engagée à faire voter dès son élection, une première loi contre les violences.
Son problème et le nôtre : elle l'aurait fait ! Et c'est pourquoi elle fait peur à tous ceux qui ont peur du changement....
Heureusement nous avons de la mémoire. Comme tous les fidèles
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