Après des mois d'incohérences et de turbulences, parfois violentes, c'est ce dimanche 7 mai qui va nous donner la clé décisive, pour confirmer notre volonté de démocratie. Les affrontements ne sont pas le moyen d'assurer le fameux slogan du "vivre ensemble". C'est à chacun·e de nous de contribuer désormais et d'utiliser son droit, son devoir = le vote.
Ce blog est resté longtemps muet, comme un reflet de la vie locale - hélas. Donnant des indications qui pouvaient être utiles à des citoyen·nes de gauche, il ne voulait pas s'instaurer en maître à penser.
Mais sa vie réelle apparaît dans les "statistiques" : jamais un jour sans vous ! Il doit être apprécié puisque de nombreux internautes viennent régulièrement le consulter. Son fond d'archives reste comme une mémoire pratique, après plus de 10 ans, comme un point fixe qui permet de retrouver des prises de positions, des événements locaux, d'anciennes campagnes électorales. Dans le même temps, de nombreux blogs politiques se sont créés puis éteints - souvent pour qu'on ne retrouve pas les vieilles promesses oubliées...
Depuis septembre 2006, finalement, une certaine fidélité retrouve ses origines : l'appel que nous lançons aujourd'hui s'appuie à la fois sur l'expérience, la constance et sur un espoir de renouveau.
Notre espoir en 2006 était que la France soit enfin représentée par une femme, et une femme de qualité, et une femme de gauche. Comme elle, nous avons dû accepter la déception - inutile de refaire l'Histoire. Mais comme elle aussi, nous avons individuellement essayé de suivre le chemin qu'elle nous avait proposé, dans le respect des autres et de nos idées.
En ce mois de mai 2017, se noue enfin le choix décisif : non plus entre la droite et la gauche traditionnelles - mais entre le pire et le meilleur possible, qu'on appelle République, démocratie. Sur des électorats désorientés plane l'ombre que notre pays essaie de chasser, ressemblant à celle qui vit notre pays dans la collaboration avec le fascisme. Chaque dirigeant - droite ou gauche traditionnelles - a montré son désarroi ; y compris parmi les élus que nous avions choisis ces dernières années.
Mais à Maurepas, ce n'est pas qu'une question abstraite, de principe. Nous n'allons pas nous couvrir de ridicule en utilisant l'injure - comme tant d'autres le font sur les réseaux sociaux. Non : notre maire n'est pas un fasciste. Mais son environnement et son silence nous font souvent redouter le pire. L'électorat de Fillon, MLP, Dupont-Aignan et Poisson au 1er tour du 23 avril pèse tout de même 39 % ! Et si le FN ne se déclarait jamais au grand jour dans notre ville, ses électeurs osent de plus en plus affirmer leur "conviction"- sans doute encouragés par le bravache député dont nous n'avons pu empêcher la réélection en 2014, à la suite de l'indigne Mme Boutin. (Tout cela comme "chrétiens"...)
des élu·es cohérent·es
L'espoir reste pour celles et ceux qui ne se résignent pas. Ne nous résignons pas au pire.
Dans tous les partis - droite et gauche - peut se former une majorité qui s'oppose, avec un bulletin de VOTE pour EM (Emmanuel Macron, pas forcément "En Marche!"). Déjà près de 28% ont choisi clairement des candidats de gauche, et lui-même a recueilli sur son nom plus de 30% des suffrages maurepasiens.
On peut raisonnablement penser que sur les 20% d'abstentionnistes du premier tour, une partie attendait le 2nd tour pour se décider (c'est là aussi une tradition électorale !)
Encore 3 jours pour réfléchir. Vous trouverez ici demain quelques éléments d'information pour y contribuer.
Ce soir, nous aurons LE fameux débat d'entre-deux-tours - avec l'espoir que la rouerie ne l'emporte pas sur la volonté de la jeunesse. "Mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années" : c'est bien d'oser !
À demain !
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