C'est à Conflans-Sainte-Honorine que Jean-Paul Huchon, président sortant, et tête de liste en 2010, présente le projet collectif de sa candidature.

Le rendez-vous est à 20h30 demain, au Théâtre Simone-Signoret (12 pl Romagné).


C'est le grand lancement de la campagne dans les Yvelines : Jean-Paul Huchon, entouré des candidats de la liste, y présentera son projet, basé sur le bilan réussi d'une gauche rassemblée :
 
"Je veux que la Région soit un bouclier social pour tous les Franciliens, traiter d’un même élan l’ambition économique, la justice sociale et l’impératif écologique."

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Après tant de mois écoulés, dans l'espoir d'une rénovation, le Parti sociaiiste se remet en ordre de marche. Il est grand temps que les citoyens retrouvent le plus grand parti d'opposition. Le trouveront-ils rénové, renouvelé, sur les marchés et devant les gares ? À eux de juger, mais ils le retrouveront, car nous souhaitons tous que le vie politique locale reprenne très vite.

C'est jusqu'au plus haut du courant qui a accompagné Ségolène Royal, que la volonté d'avancer s'exprime, ainsi qu'en témoigne cet entretien de Jean-Louis Bianco avec Jean-Luc Hees sur Radio-Classique :

Pour retrouver toute la soirée au Zénith, cet extraordinaire rassemblement, rien ne vaut de bonnes    photos.
Et quelques   videos.

C'était pour Ségolène Royal la réalisation d'une promesse, le 6 mai 2007. Elle n'a pas été facile à réaliser, mais chacun a pu retrouver la ... fraternité ressentie dans  toutes les réunions de la campagne présidentielle. Les artistes étaient venu-e-s par amitié pour l'ancienne candidate à la présidentielle. Peut-être avec le chaleureux souvenir de Charléty, le 1er mai 2007 ; sans le ciel bleu et le soleil bien sûr. Même en vase clos, la chaleur est venue des plus de 4000 participants, et des artistes, de leurs musiques.


Cette soirée rappelait des souvenirs de plus d'un an.
Mais elle n'est pas incongrue dans l'actualité du Congrès de Reims.

Le texte de la motion E confirme bien la contribution Combattre et proposer dans ses propositions sur la culture. Et Ségolène a toujours insisté sur sa volonté de faire vivre la politique autrement.
Ce fut une fête en musique samedi soir, avec des spectateurs  de 17 ...mois à au moins 77 ans !
Ce fut aussi une fête de la politique, illustrée par des œuvres différentes, du documentaire d'actualité sociale au film d'animation (La révolution des crabes !),



des musiques de toutes origines au théâtre dénonçant EDVIGE.
Tout avait du sens. Et celle qui nous recevait, bien entourée,  y avait mis tout son talent.

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Ségolène Royal invite à « Un moment de gravité et de chaleur »
« Mon équipe a travaillé sur ce rassemblement avec deux objectifs : d’abord, donner du plaisir et de l'émotion artistique. C'est essentiel pour que la politique ne se dessèche pas. Nous nous sommes trop souvent contraints à des codes un peu désuets, à des rites presqu'archaïques qui assèchent la créativité, la spontanéité, et, au final, la pensée politique. Le chant, la littérature, la danse, sont de merveilleux moyens d'ouvrir nos coeurs."
« Nous avons un besoin de fraternité dans ces moments de combats. Un moment pour mettre en lumière la France que nous voulons et celle que nous ne voulons pas »

Beaucoup d’artistes se joindront à nous pour vous offrir une soirée chaleureuse, festive et riche en réflexion.

Le groupe des Neg’Marrons ouvrira la soirée, puis viendront :
Trust
Hervé Vilard
Julie Delpy
Ridan
Benjamin Biolay
Adrienne Pauly
Mohamed Lamine
Patrick Fiori
Alexis Rault
Patrice Maktav
Traits d’union
Da Silva
et, pour finir, Cali.

Vous aurez également l’occasion de visionner des courts métrages engagés sur les enjeux auxquels notre société est confrontée. Des humoristes, comme Phil Darwin, vous feront rire et des comédiens du théâtre du Soleil, d’Ariane Mnouchkine, nous présenteront deux petites pièces de théâtre, mises en scène par Hélène Cinque.

Les campagnes sont terminées. Municipales, cantonales, la gauche dans les Yvelines est vraiment en terre de mission, mais a tiré à peu près son épingle du jeu.

Les plus douloureuses sont les défaites en un tour : quand le 9 mars au soir, après des semaines de campagne, de porte à porte auprès des citoyens, de réunions, d'écoute, d'explications, de rencontres et de distributions, après 8 heures passées dans les bureaux de vote à attendre les électeurs, puis à dépouiller les bulletins, le résultat tombe sans pardon ! C'est le choc vécu à gauche aussi bien à Élancourt qu'à Coignières. Le choc a été rude pour les listes de Michel Besseau et de Marie-Claude Renaud

La décision des citoyens est d'autant plus dure quand on pense que beaucoup se sont abstenus de venir voter ; cruelle politique quand des militants ont mis toute leur conviction dans leur désir civique de participer à la gestion de leur commune, dans l'intérêt général, celui de leurs concitoyens.

En une journée, au contraire, ce peut être la victoire : à La Verrière, la gauche est reconduite par les citoyens, satisfaits du bilan de l'équipe des sortants, et qui ont voté pour la réélire - communistes et socialistes dans l'Union, dans une déjà longue histoire.

Enfin, pour Maurepas, il a fallu deux tours, et ce blog ne se lancera pas dans la narration d'une épopée où les papiers distribués ont été chargés de mots pas toujours doux... Et le quadrille des candidats s'est terminé à la surprise générale par des alliances qu'on n'attendait pas. Au soir du deuxième tour c'est une liste de centre-gauche qui a eu la majorité de 26 sièges, un de plus que dans le mandat précédent.
Avec l'élection de vendredi soir, le 21, le nouveau conseil s'est donné de nouveaux adjoints, après une longue période où ils avaient disparu. On attend la suite, la liste des adjoint-e-s...

Les quatre communes considérées avaient un deuxième scrutin qui leur était commun, le vote pour le conseiller général du canton de Maurepas. Là aussi, la fougue s'est emparée de 7 candidats, pas moins ! Deux à droite, dont le sortant, plus un extrême - qu'on n'a jamais vu ; deux à gauche ; et deux écolos... pour le choix ?
Après une campagne-éclair, au deuxième tour, c'est le candidat de la gauche qui l'a emporté, profitant du violent combat entre deux "compagnons" UMP, certainement de tendances et de tempéraments différents...


C'est ainsi qu'Ismaila Wane siège maintenant à Versailles, comme nouveau conseiller général PS, parmi des collègues dont il pourrait être le fils... Et comme il l'a promis, il saura faire entendre la voix de ses électeurs, car il a déjà été remarqué ! Est-ce son siège qui peut-être considéré comme le 10e pour la gauche dans les Yvelines ? Sa victoire est bien le seule du département qui a fait basculer à gauche un canton gagné sur la droite - qui en garde encore 29, sur 39 !
Yvelines, terre de mission, mais où une victoire n'est pas impossible, même 14 ans après le dernier élu de gauche dans le même canton.